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Eau de coco. What else ?

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Datum: 
zon, 25/11/2012

Je ne sais pas vous mais moi, entre journées trop courtes, insomnies, embouteillages, bonjours muets et sourires invisibles, il y a des semaines, parfois, j'aimerais disparaître... Et quand je passe mes semaines à me dire "pfff" et "grrr" (et parfois aussi "*%!tuut#|?~"), je n'ai qu'une envie le vendredi soir : m'enfermer chez moi, ne plus rien entendre de personne et m'évader. Loin, très loin.

Partir sur une île déserte, perdue au milieu de l'océan, et passer mon temps à hésiter entre ne rien faire et faire du rien... J'en rêvais, la télé l'a fait pour moi grâce à Koh-Lanta !

Je sais que je devrais être morte de honte de vous avouer ce qui suit mais, à vrai dire, je suis plutôt hystérique de jubilation : Koh-Lanta, HAAA, j'adôÔÔôre !!! Le montage, la musique, le décor, le collier d'immunité, les poteaux, tous les ingrédients sont réunis pour me redonner la patate. Et puis les candidats, rholala, les candidats... Des pépites de candidats parsemant un énorme cookie de sable blanc, miam, on en mangerait.

Casting du feu de Dieu, à se demander comment la production fait pour parvenir à réunir tant de talents sur une si petite surface du globe : entre le roi du kung-fu qui finit toutes ses phrases par "fight" et qui s'effondre quand il doit passer sa première nuit à la belle étoile, la miss Pepsodent qui se transforme en Cruella d'enfer dès qu'elle perd un jeu de confort et le MacGyver tellement occupé à s'écouter parler de sa cabane ("au fond du jarding") qu'il en oublie de la faire, sa cabane, je m'é-cla-te ! Mdr, lol, rofl, ptdr, comme diraient les "djeun's".

L'édition 2012 de Koh-Lanta a à peine commencé que j'ai déjà un chouchou parmi les candidats. Plutôt sympathique et apparemment assez gentil, ce n'est ni son accent bruxellois ni sa bravoure face aux bébêtes qui m'ont fait craquer. Non, ce qui m'a tout de suite plu chez lui, c'est sa passion : il est pongiste (et belge, donc). Jean-Mi peut raccrocher ses "tcho !", notre nouvelle star nationale se prénomme Javier.

J'ai voulu en savoir un peu plus sur notre homme (toi aussi, si, dis pas le contraire), j'ai donc googlé son petit nom et voici ce que j'ai trouvé : Javier R., né le 11 décembre 1972, membre de l'AS Sans Souci, un club de ping situé à Etterbeek qui, comme son nom l'indique, n'a pas de souci, la chaaance. Classé E4, Javier est décrit sur le site du club comme étant "L'enfant terrible du ping ... Avec lui, le spectacle est à tous les niveaux: à la table, avec son jeu ultra-offensif et ses services redoutables (parfois plus pour lui que pour ses adversaires ;-), et peut-être surtout en-dehors de la table!".

"Offensif", "redoutables" et "adversaires" dans la même phrase, mazette, ça fait peur... En lisant ça, on se dit que la frontière entre tennis de table et duel au soleil est décidément bien mince. Tellement mince qu'on en viendrait presque à se demander si Javier a vraiment prononcé la phrase qui suit pour Koh-Lanta ou si c'était une déclaration d'avant-match : En compétition, je suis une arme de guerre. Je voudrais pas être dans l'équipe adverse. Rambo, il peut aller se cacher !

À méditer (ou pas...).

Allez Hurricane ! Banzai !